Do Kwon fait face à des conditions difficiles dans une prison au Monténégro "10 personnes dans une pièce de 8 mètres carrés sans lit"
Le fondateur de Terraform Labs, Do Kwon, est actuellement en détention à Monténégro, en attente d'une inculpation probable pour faux en écriture.
Selon Protos, un avocat en défense pénale du pays a récemment révélé que la vie quotidienne de Kwon est maintenant loin du luxe du jet privé qu'il a tenté de prendre avant son arrestation. Selon l'avocat, "les choses n'ont pas changé depuis le rapport" du Département d'État américain en 2020 qui décrivait les conditions sombres de surpopulation et le traitement agressif du personnel dans les prisons et les maisons d'arrêt du Monténégro.
Les détenus sont mis en quarantaine pendant 10 jours après leur arrestation pour s'assurer qu'ils ne souffrent pas de la COVID-19. Les chambres sont correctes pendant la période de quarantaine car elles sont partagées avec une ou deux personnes seulement, mais ensuite, les détenus sont transférés dans un établissement général avec d'autres en attente de jugement, où les conditions sont bien pires qu'en quarantaine.
Les chambres sont surpeuplées et les détenus ont droit à seulement 30 minutes de "promenade dans le quartier" par jour et peuvent acheter des biens de première nécessité comme des cigarettes et du café à la cantine.
“Les chambres font 8 mètres carrés et sont très surpeuplées,” a expliqué l'avocat. “Il y a environ 10 à 11 personnes dans une chambre — il n'y a généralement même pas de lit.“
Concernant la procédure d'extradition de Kwon, la Corée du Sud et les États-Unis ont officiellement demandé l'extradition, mais il revient aux tribunaux monténégrins de décider quel pays pourrait remporter l'extradition. L'avocat en défense pénale estime qu'il faudra "au moins un an" avant toute conclusion d'accords d'extradition.
Kwon sera d'abord jugé par un tribunal monténégrin pour ses accusations criminelles là-bas et, s'il est reconnu coupable, les détails de son affaire pourraient entraîner une peine de prison de six mois à cinq ans. Les appels peuvent prendre au moins trois à quatre mois, et cela n'empêche pas l'exécution de la peine en attendant. Si un appel à la cour supérieure échoue, Kwon ne pourra en appeler à la Cour suprême qu'après avoir purgé un an de sa peine. Il semble que Kwon devra s'habituer aux conditions de prison locales pour un avenir prévisible.
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