Les procureurs américains cherchent à mettre SBF en prison avant son procès.

Les procureurs fédéraux américains ont demandé à la cour d'envoyer SBF en prison avant son procès prévu pour octobre, car l'ancien PDG de FTX aurait tenté à plusieurs reprises d'interférer avec les témoins.

Auparavant, le New York Times a publié un article contenant quelques écrits privés de l'ancienne PDG d'Alameda Research, Caroline Ellison, et l'on pensait que SBF avait intentionnellement divulgué les informations aux médias. L'assistante du procureur américain Danielle Sassoon a déclaré que SBF avait envoyé plus de 100 emails aux journalistes et avait eu plus de 100 appels téléphoniques avec l'auteur de l'article du NYT. "Le gouvernement est d'avis qu'aucune condition de libération ne peut assurer la sécurité de la communauté", a-t-elle déclaré.

L'avocat de SBF, Mark Cohen, a argumenté que SBF essayait d'influencer le récit médiatique le concernant, et s'il était envoyé en prison, il lui serait très difficile de se préparer pour le procès.

Lewis Kaplan, juge du district sud de New York, n'a pas ordonné d'envoyer immédiatement SBF en prison. Au lieu de cela, il a permis aux deux parties de défendre leurs positions par des soumissions écrites formelles avant le 3 août. De plus, il a approuvé une ordonnance de non-communication intérimaire, interdisant à SBF de communiquer avec la presse ou de faire des déclarations publiques sur son affaire.

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